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 TC Just Married : Kojiro Mizuki

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Date d'inscription : 22/11/2008

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MessageSujet: TC Just Married : Kojiro Mizuki   TC Just Married : Kojiro Mizuki EmptyDim 2 Avr - 19:35



Kojiro Mizuki


"[...] Le monde aimait mieux ignorer que savoir guérir implique aussi savoir tuer." (G.R.R. Martin)
Généralités

Nom ;; Mizuki
Prénoms ;; Kojiro
Âge ;; 51 ans
Genre ;; Masculin
Origines ;; Japonaises
Activité ;; Médecin au centre pénitencier
Sexualité ;; Hétéro
Avatar ;; Zorglub / Les Aventures de Spirou
Règlement ;;
Chemin ;;  TC
Commentaire ;; Un TC et j'arrête, sinon c'est pas raisonnable !
What happened in your life ?

Un bruit retentit dans la salle des malades. Sec, dur, bref. Suivi d'un silence glaçant. La voix monocorde, à peine étouffée par les cloisons murales, reprit son fil. Un timbre nouveau interrompit le murmure. Le bruit, encore. Percutant, court, qui pourtant résonnait indéfiniment, dans un écho persistant.
Dans la pièce attenante - une pharmacie - on tendait l'oreille, on retenait son souffle.
- Ils vont tous les tuer...", dit une femme, tremblant de la tête aux pieds.
- Ils vont nous tuer aussi, pour les avoir soignés.", répliqua une seconde femme, avec une fermeté résolue.
La plus jeune se retourna d'un bloc, sur le qui-vive. Elle se tordit le cou pour chercher la dernière personne, enfermée avec elles, qui n'avait pas encore parlé. Elle la distinguait à peine dans la pénombre.
" Docteur Mizuki ?"
Le docteur s'affairait, s'acharnait même. L'insistance de sonorités métalliques en témoignait.
" Docteur Mizuki... C'est inutile. Vous n'arriverez à rien...", soupira la plus âgée, calme et résignée.
Leurs sens ne savaient plus où se focaliser ; entre la boucherie d'à côté et la respiration saccadée des trois otages confinés. Les secondes s'égrainaient. Ou bien était-ce des minutes ? Le temps se suspendait, incalculable, impalpable, anéantissant repères et raison. Les femmes se turent tandis que leur espoir s'estompait.  

Un cri de douleur, suivi d'un second victorieux, les extirpèrent de leur mutisme.
" Docteur, tout va bien ?", s'enquit la jeune infirmière. Ce dernier se leva doucement, engourdi par une position assise prolongée, mais enfin libéré de la menotte le liant au tuyau en cuivre de l'évier.
" Autant qu'on puisse aller après s'être déboîté le pouce. Cho-Han, Malaya, vous comprendrez que je ne m'occupe pas de vous de suite. J'ai une urgence.", répondit-il d'une voix grave, emprunte de colère.
" Mais qu'allez-vous....", l'interpella Cho-han, l'infirmière chinoise. Malaya, son aînée de dix ans et d'origine philippine, comprit instantanément son intention. Elles se mirent d'accord pour l'exhorter à ne pas jouer au héros. Seuls leur répondirent les entrechocs de matériel médical manipulés d'une main hasardeuse. Et tandis que le médecin avançait à grand pas vers la salle des malades, Malaya mêla ses supplications à celles angoissées de Cho-Han. Il les ignora, délibérément, et ouvrit la porte séparant la pharmacie de la salle des malades. Les agresseurs, en les attachant, n’avaient pas cru pas nécessaire de verrouiller la porte.

Le tableau auquel le docteur fut confronté l'horrifia. Presque un tiers de ses patients avaient été assassinés à l'arme à feu, exécutés sommairement. Le responsable lui tournait le dos et continuait son exposé sans se rendre compte de sa présence. Cet homme, un petit nerveux à la moustache fine, menaçait les survivants de subir le même sort s'ils ne se ralliaient pas à sa cause. L’accompagnaient trois collaborateurs qui souriaient,  un fusil de chasse reposant sur leur poitrine.
" Ces patients sont sous la responsabilité de M.S.F. ! Vous n'avez pas le droit de passer le seuil de ces lieux et d'y exercer votre sauvagerie !", argua le médecin avec sécheresse. Le leader vit volte-face avec stupéfaction, ainsi que ses sbires. L'évasion des captifs leur avaient paru tellement improbable qu'ils ne s'en préoccupaient guère depuis le début de l'opération.
Les paras explosèrent de rire à ces paroles aussi moralisatrices qu'inutiles. " C'est la guerre, docteur ! Que nous tuions nos ennemis sur le terrain comme dans un lit d'hôpital importe peu. Seul le résultat compte. " Le médecin serra les dents et les poings :" Vous ne vous en sortirez pas sans conséquences ! Que vous vous révoltiez contre le gouvernement est votre affaire. Or, vous vous en prenez à des civils, dans un hôpital protégé par des conventions internationales ! Votre acte ne restera pas impuni ! »
Ce ton assuré déstabilisa les suiveurs. Les patients craignaient pour leur protecteur mais n'osaient se révolter, de peur d’exposer l’assemblée à des représailles.
L’agitateur s'amusait de la résistance de cet homme aux origines indéterminées. Il s'approcha du docteur et ne s'arrêta qu'à quelques millimètres de lui. Il posa le canon de l'arme sur sa tempe. Le toisant d'un air aussi railleur que méprisant, il rétorqua : " Cette guerre ne concerne que ce pays. L'ordre mondial ? Des Fouilles-merde, oui ! " Il lui asséna un coup de crosse sur la tête. Le médecin chancella, portant la main à la blessure. " Mêlez-vous de ce qui vous regarde et fermez votre gueule. Puisque vous m'avez fait perdre mon temps, je dois réajuster mon timing. "

Sans jouer au même petit jeu qu'avec les morts précédents (à savoir les inviter à se soumettre pour les tuer en cas de refus), il tira dans la tête d'une malade, dont l'âme s’éleva vers le ciel dans une projection de garniture de matelas et de gerbes de sang. Le monstre n'en avait pas terminé ; il s'excusait même d'accélérer la cadence auprès des hospitalisés terrifiés, en mettant en cause le zèle de leur docteur. Il grimaça un sourire diabolique à l'intention du praticien.

Malgré son front en sang et son doigt démis, ce dernier s'élança vers l'assassin, le prit par surprise en lui plantant une seringue dans le cou et en injectant le produit. Le rebelle lui administra un revers du bras pour l'écarter, l'expédiant brutalement au sol. Les yeux exorbités, injectés de rouge et de rage de s'être fait avoir aussi bêtement, asséna à son agresseur un coup de pied dans le ventre. Le docteur porta les bras à son abdomen, accusant la douleur. Pourtant, il souriait.  " Tu vas crever, pauvre con, c'est ça qui te fait marrer ? " l'insulta l'insurgé.
Le médecin échappa un gloussement étranglé.

Chaleur, vertige.
Les sbires se précipitèrent pour rattraper leur chef qui flanchait.
Affaiblissement, douleur abdominale.
L’homme hurlait mais la bile envahissant sa bouche étouffait ses cordes vocales.
Émulsion de bave, regard voilé, spasme.
Il se retrouva à terre, ses hommes ne parvenaient plus à le tenir à cause des convulsions. Il porta les mains à sa gorge.
Derniers soubresauts, derniers borborygmes, dernières excrétions.
Plus rien.

« C'est maintenant, Koji ?
- J'y vais, oui.
- A tout à l'heure. Un bon thé t'attendra au retour.
- Merci à toi. »

La société est un cadre ; ses limites diffèrent d'un pays à un autre, avec des règles et des coutumes propres. Ce qui ne change pas, en revanche, est la capacité de l'homme à se couler dans le moule ou à refuser de s'y intégrer. Les seconds n'ont pas forcément tort. Tous les êtres humains n'ont pas les mêmes points de vue. Néanmoins, le cadre existe pour éviter la chienlit. La chienlit génère l'anarchie. L'anarchie mène à la ruine.
Voilà pourquoi mon métier existe. Pour remettre dans le cadre. Non pas ceux dont je m'occupe, c'est trop tard pour eux. Mais pour prévenir les autres : « Si vous n’obéissez pas, voilà ce qui vous arrivera. Ce n'est pas une menace en l'air, c'est sérieux. La preuve : des médecins sont mandatés pour accompagner les réfractaires vers l'Au-delà ». On ne peut que s'interroger : comment un médecin passe-t-il de guérisseur à maître des hautes œuvres  ?

Etsumi et Akio Mizuki étaient tous les deux médecins. Leur mariage se construisit sur leur besoin de partager, échanger, s’encourager. Leur métier les rapprochait. Quelques années plus tard, ils décidèrent de franchir un cap et d'avoir un enfant. Après de multiples échecs, ils se tournèrent vers des confrères. Les résultats d'examen révélèrent une triste nouvelle : Etsumi était dans l'incapacité d'enfanter. Fatalistes, mais non anéantis, ils discutèrent longtemps avant de tomber sur les mêmes conclusions. Malgré les progrès de la technologie et les sages conseils de leurs collègues, ils refusèrent de faire appel aux services d'une mère porteuse. Soient ils concevaient, ensemble, l'enfant de A à Z, soit aucun d’eux.
Dès qu'ils se sentirent prêts, les époux s'adressèrent à l'orphelinat rattaché à la Maternité Nationale, armés d'une lettre de recommandation de la gynécologue d'Etsumi. L'éthique voudrait que les demandes soient traitées sans favoritisme. Le monde est ainsi fait ; l'éthique est une chimère. Le dossier Mizuki se retrouva sur le dessus de la pile, avec l’option non négociable d’adopter un bébé, et non un enfant plus âgé. Encore un privilège. Afin que leur enfant soit tout à fait le leur, ils refusèrent d'en savoir plus sur les géniteurs. Moi-même, je ne souhaite toujours pas chercher plus loin. C’est une quête vaine, plus douloureuse qu'utile. Mes parents m'aiment, j'aime mes parents.

Le tabou n'était pas soulevé en famille, proche ou éloignée. Il l'était par ailleurs ; à l'école, dès que les enfants commencent à juger, préjugés de leurs parents à l’appui. L’orphelinat avait commis une erreur en confiant aux Mizuki un enfant radicalement différent de leur apparence. Les questions et les remarques blessantes fusaient. Je n'avais pas l'air bien japonais, mes parents n'étaient pas mes parents, un adultérin ou le fruit d’expatriés se débarrassant de leur encombrant lardon. Fils de traîtres à la nation. Paria. On m’évitait tandis qu’on me diabolisait. J’étais un Tengu, le maléfique porte-malheur.
Je m'opposais aux allégations de mes camarades avec acerbité et coups. Les professeurs me punissaient aussi bien que les harceleurs. J’étais certes victime d’accusations injustes basées sur des hypothèses. Parallèlement, je tenais le haut du pavé en classe, un exemple sur le plan des études. D’un autre côté, je m’enflammais sans réserve et n’hésitait pas à frapper, n’étant guère patient. Je tins bon grâce à ma force de caractère et l’appui indéfectible de mes parents. Même quand ils étaient convoqués par le directeur de l’école et que je risquais une exclusion temporaire.  
Mon orientation professionnelle eut tôt fait de mettre tout le monde d’accord. Mon choix se porta naturellement sur la médecine. Je ne doutais plus de ma filiation, bien qu’ayant failli me laisser convaincre par les autres élèves et leur acharnement. Je brillais indéniablement en sciences pures, tout en me cultivant dans d’autres disciplines. Mes rendez-vous avec le pédopsychiatre, me suivant depuis la naissance, m’aidèrent à refouler ma colère et à redorer le blason de mon dossier scolaire.

Après être entré dans un excellent lycée de Tokyo, je visais à l’université et son redoutable parcours d’entrée. J’obtins un résultat positif au Test du Centre national des admissions à l'université, sans grande surprise. Je mis la barre plus haut en passant le concours d’entrée de Yokohama, réputée pour son école de médecine. J’étais débordé de travail, j’étudiais jusqu’à tard dans la nuit, avec un plaisir certain. Je destinais mes rares temps de repos au club de Volley-ball, où je mettais du cœur à m’entraîner. L’équipe était unie, nous étions des inséparables amis, même si nous étions concurrents dans notre branche ou appartenant à une autre formation.
Mon diplôme acquis, je n’eus pas à chercher longtemps un emploi. Mes parents appartenaient, depuis quelques années, à un cabinet regroupant un certain nombre de praticiens, généralistes ou spécialisés. Les loyers étant très élevés à la capitale, les médecins se regroupaient pour ouvrir des petites cliniques dans des locaux modernisés. Je secondais, en tant qu’assistant, avant d’avoir mon propre bureau.

Je connus l’âge d’or de mon existence.  Le mariage eut lieu durant cette faste période. Tomoko Shinohori était responsable éditoriale de la collection « Sciences Humaines » des Presses Universitaires de Todai. Les premiers mois ressemblèrent à une joyeuse collocation. Nous étions sur la même longueur d'onde. Mieux, nous apportions l’un à l’autre une émulation perpétuelle visant à nous dépasser et à découvrir d’autres horizons. Son influence m’encouragea à réaliser un projet que je mûrissais depuis longtemps, sans oser passer le pas. Avec mes amis de Fac, nous souhaitions nous engager au sein de Médecin Sans Frontière. J’avais des scrupules à m’éloigner d’elle, elle me rassura par ses sages citations dont elle était friande : « Les voyages forment la jeunesse ». Grâce aux technologies actuelles, garder le contact en dépit des kilomètres n’était pas bien compliqué.
Ma première mission eut lieu aux Etats-Unis : la faille de San Andreas provoqua le tremblement de terre le plus dévastateur de son histoire, notamment à San Francisco. La richesse et les équipements des USA ne suffisaient pas. L’aide internationale fut indispensable au traitement des urgences d’un bout à l’autre de la faille. Lorsque je retrouvais Tomoko, mon devoir accompli, elle me combla d’attention. J’étais déjà fier de ce que j’avais accompli. Je rayonnais à l’idée que les sentiments de ma femme envers moi dépassaient à présent la  complicité.
Mon troisième voyage amorça le déclin de mon idéalisme. Depuis de nombreux mois, les Philippines subissaient des attaques régulières de révolutionnaires. Les victimes civiles ne trouvaient plus le repos dans les hôpitaux nationaux ; on fit appel à l’association humanitaire pour endiguer le nombre de morts. Peut-être la présence de médecins étrangers sur place découragerait les agresseurs ? Hypothèse ô combien naïve. Je fus témoin d’un massacre que je ne parvins à arrêter qu’en franchissant un point de non-retour.
Je retournais au Japon dévasté devant cette violence, mais surtout par mon crime. Ma chère Tomoko, m’offrit un réquisitoire sur la vie et la mort  qui parvint à me réconforter. La mort des uns n’était-elle pas aussi la vie d’autres personnes ? N’avais-je pas sauvé les patients et les infirmières en inoculant mon mélange destructeur ? Ne m’étais-je pas sauvé moi-même d’une mort certaine dont elle ne se serait pas remise ? Je lui promis d’arrêter mon travail à l’étranger après une dernière mission. Elle me l’accorda, bien que paradoxalement elle se languisse de moi durant mes absences.

Ce fut en effet ma dernière mission. J’étais connu pour mon humanité tout autant que ma compétence et mon dévouement. Voire élevé au rang de héros pour mon sang-froid aux Philippines. Ce titre m’indisposait. Héros, je ne l’étais pas. Médecin, plus digne de l’être. Quand je m’apprêtais à toucher un patient, mes mains se mettaient à trembler. Après chaque intervention, je passais des heures à me laver les mains, compulsivement, pour chasser des saletés qui n’existaient que dans ma tête. Je retrouvais mes comportements agressifs que je contenais pourtant depuis le lycée. Mes conversations via Webcam avec mes proches ne me suffisaient plus, j’étouffais. Mon père me conseilla de revenir au Japon. Je crus à un conseil dû à mon état et écourta ma résidence à l’étranger.
Je compris que j’avais fait fausse route en arrivant à Narita. Ma mère et mon père étaient présents ; mes amis aussi. Tomoko manquait. Dans mon obsession du crime que j’avais commis, je ne m’étais même pas aperçu qu’elle était gravement malade. Honteux, je ressassais les indices qui auraient dû m’alerter, malgré les subterfuges dont elle usait pour le cacher, y compris à mes beaux-parents. Son amaigrissement, sa pâleur ; son argument de ne pas être prête à être maman. Dire que j’étais médecin…
Je restais avec elle jusqu’au bout, j’avais été trop longtemps absent. J’arrêtais de travailler. Nos comptes cumulés nous permettaient ces temps sabbatiques. Elle parlait souvent d’après sa mort alors que je ne voulais pas y songer. Pourtant, elle m’ordonnait de me taire et d’écouter, avec cette sagesse qui la rendait unique. Elle ne m’avait jamais dit « Je t’aime », mais n’eut cessé de prouver qu’elle m’aimait plus que je ne l’aimais moi-même.
Ses parents souhaitaient une crémation dans la plus stricte intimité. Ce fut sans compter sur la popularité de Tomoko Mizuki, une grande dame respectée et aimée par de nombreuses personnes. Durant la cérémonie, j’étais très entouré mais je me sentais désespérément seul.
J’échappais à la dépression sévère grâce à nos souvenirs. A nouveau, mon père me proposa de revenir dans le cabinet, où il m’était toujours possible d’exercer. Mais soigner quiconque était inenvisageable. Les morts  du philippin et de Tomoko anéantissaient toute volonté. Je ne fis pas grand-chose dans un premier temps, à part broyer du noir et traîner toute la journée au lit. Je devais retrouver un job pour ne pas couler pour de bon.
Je lisais régulièrement sur ma tablette. Des livres, des journaux. Je tombais un beau jour, en feuilletant le Bulletin Officiel du Gouvernement, sur une annonce qui éveilla mon attention. Le lendemain, je postulais auprès du Centre de Redressement, où ils avaient besoin de médecins. Je n’étais pas naïf, j’avais bien ma petite idée sur le rôle qu’on leur attribuait. Bien vite, lors des entretiens préliminaires d’embauche, je réalisais que ce ne serait pas simple. Le contraire serait étonnant : on ne donne pas le pouvoir d’exécuter des criminels à n’importe quel clampin. Ma vie fut passée au crible, professionnelle comme privée. On évalua compétences, savoirs et savoirs-êtres avec plus de minutie que n’importe quel employeur.
Je ne pensais pas être retenu, mais un courrier m’invita à venir signer un contrat de travail dans cet établissement à caractère militaire, dont je serais l’un des rares civils.

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Je quitte la salle de pause. Mes pas me portent vers la salle d'exécution. Je sais ce qu'il me reste à faire, cela fait sept ans maintenant que je travaille ici. Pourtant, les couloirs me semblent longs, toujours trop longs. Lorsque les distances se dilatent, arrive inexorablement un temps d’introspection.

Tuer est mon métier. Pour autant, je ne prends et n’ai jamais pris de plaisir à le faire.  Je respecte la loi et ne la remets pas en cause. Si un gouvernement a pris une décision pour le bien de son pays, il doit la faire appliquer. Et si les gens refusent de se laisser convaincre, user par de méthodes considérées par d'autres nations comme barbares est le seul moyen de l'imposer. La mort est une arme de dissuasion efficace. Je mets mes compétences au service du système. J'assume mon parti pris bien que je puisse comprendre que d'autres n'y adhèrent pas. Mais le fantôme de Tomoko n'aura de cesse de me rappeler que, pour que demeure la vie, on doit en passer par la mort. Le Japon doit sa survie à cette règle.
Je possède d’excellentes prédispositions professionnelles. Une main sûre, des savoirs étendus, je concocte les traitements aussi bien que je les administre. Mon diagnostic n'a pas failli pour l'heure. J’ai étudié des années pour soigner, je sais aussi inverser le processus.
En présence des "patients", je m'adapte à leur comportement, pour que leurs derniers instants soient plus supportables. Je console, je rassure, je plaisante s’il le faut, bien que ce cas se présente rarement. Je peux être aussi sévère, rude et directif. Je tiens bon, le temps de l'acte.  
Cependant, une fois l’exécution terminée, mieux vaut me laisser tranquille. Mes collègues l’ont appris à leur dépend. Les nerfs lâchent et la mauvaise humeur s’installe. Tout est l'occasion de râler : une affiche mal collée, un compte-rendu bourré d'erreurs, un cabinet mal rangé. J’occupe un lavabo pendant de nombreuses minutes, frottant les mains jusqu’à irriter la peau, parfois jusqu'au sang.
Le nuage noir passe grâce à la cigarette. Ma bouffée d'oxygène. (Petite parenthèse, je pratique constamment l’autodérision, le sarcasme et l'humour noir). Je n'ai pas réussi à arrêter. J'ai tout de même remplacé la cigarette traditionnelle pour sa consœur électronique. Fini le tabac, bienvenus aux mélanges que je me promets de ne jamais analyser. Arômes chlorophylle, menthe, thé vert. Composition chimique, naturellement.

Connaissant le risque planant au dessus de ma tête de sombrer dans la neurasthénie, je ne traite pas ma conscience, ma solitude et mon impatience par-dessous la jambe. J’évite de renouveler mon expérience larvaire (traîner au lit en pyjama toute la journée). Pour garder de saines relations avec autrui, j’enfouis autant que possible le bourreau bougon et vindicatif pour le compagnon cordial et éclairé.  
J’appartiens à l’équipe de Volley-ball amatrice d’Edogawa, mon arrondissement de résidence depuis mon retour de mission. J’y ai retrouvé la même ambiance qu’à l’université. Au départ simple joueur, je creusais mon trou par mon omniprésence aux entraînements et aux matchs. Je devins trois ans plus tard le secrétaire du Club et le suis toujours.
Je reste très attaché à ma famille, rendant régulièrement visite à mes parents avec qui la relation n'a jamais changé depuis l'enfance. Si je n'ai jamais voulu en savoir plus sur mes géniteurs, ils m'appellent inconsciemment à eux. Je suis tiraillé entre mon goût pour ma culture japonaise (issue de mes parents) et l'Occident, dont je détiens certains traits physiques et de caractère. Sûrement un de mes anonymes créateurs était métissé ou un ex-gaijin naturalisé...  J'ai donc conscience de ne pas être vraiment l'enfant d'Emiko et d'Akio. J'en fais fi. Seuls eux comptent et ceux qui osent m'attaquer sur le sujet le regrettent bien vite.
Mes beaux-parents ne sont en reste. Ils m'accueillent toujours à bras ouverts, me considérant comme leur propre fils. Bien qu'ils n'ignorent pas les sentiments que je porte à feue leur fille, ils m'assurent qu'ils garderont contact avec moi si je venais à me remarier. Or, après une union aussi fusionnelle, un nouveau mariage serait forcément voué à l'échec. Je ne commettrais pas la stupidité de le refuser ; l'ironie a ses limites.

Je ne sais pas, en revanche, si je serai capable d'aimer à nouveau. Ces années-là ont aussi aussi riches en émotions qu'en découvertes ; le métier de Tomoko m'avait ouvert encore plus d'horizons. Ma curiosité est déjà, par nature, intarissable et mon esprit se cultive sans relâche. J’ai cependant des goûts vieillots ou élitistes. Je loue un fauteuil au Concert Hall du Tokyo Opera City. La musique adoucit les mœurs, le classique marche volontiers sur moi.
Mes lectures se limitent aux documentaires. Je dévore les écrits sociologiques, anthropologiques et médicaux. La fiction ne me tente vraiment qu’au cinéma, où je pourrais passer de longues heures. Je porte néanmoins plus d’intérêt à des œuvres du premier temps du cinéma ou pour les films d’espionnage. Pour ces derniers, je ne suis capable de les regarder qu’en audio-description, sans le son (génériques exceptés).  

En effet, J’ai développé, lors de mon séjour aux Philippines, une peur panique des détonations. Malgré l’impression que je voulus donner aux frondeurs lors de mon intervention, ce jour-là, j’étais terrorisé. Aussi, armes à feu, explosions, feux d’artifices, très peu pour moi. Personne ne me traînera à un Matsuri…
Cet événement m’a décidément marqué. Ma vision du monde a changé. Arpenter ces couloirs froids de prison en est une suite aussi logique qu’absurde. D’un côté, condamner les rebelles à l’ordre établi, sans tenir compte des conséquences de leur choix. De l’autre, fréquenter au quotidien des hommes armés et en uniforme…

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J'entre dans une salle dont l'affichage vissé à la porte ne laisse aucun doute quant à son utilité. Un gardien surveille un condamné ; il sort pour nous laisser seuls. Le prisonnier, assis de force sur un fauteuil à lanières, jette un œil vers moi ; je le reconnais pour avoir récupéré des données sur lui, afin d'administrer le bon traitement. S'il a peur de mourir, il ne le montre pas. Au contraire, il chambre allègrement tous ceux qu'ils croisent. Je vais bientôt en prendre pour mon grade.
" - On m'avait dit qu'on surnommait les médecins de ce taudis les anges de la mort. J'avais pas demandé Kuroo Hazama."
Une veine bat au niveau de ma tempe droite, un sourcil se fronce d'irritation.
" - Navré que notre jolie métisse et ses superbes jambes dépendent de l'aile administrative. Je leur ferai part de votre mécontentement."

La nature est une scientifique qui aime tester les différentes caractéristiques de l'être humain. Elle va créer ceux qui ont tout pour eux (dieux vivants) ou rien pour eux (lie de l'humanité). Puis elle nuance. J'appartiens au groupe des semi-gâtés.

Les personnes qui rencontrent ma famille comprennent bien vite que j'ai été adopté. Les mensurations de mes parents correspondent à la moyenne japonaise. Traits stricts et peau claire. Nez court et retroussé. Yeux étroits, en amande ; bridés pour employer le terme exact. Visage anguleux en base triangulaire. Cheveux noirs et raides façon baguettes. A croire qu'ils ont été, tous deux, dessinés à l'équerre.
Je me rapproche plus du caucasien (selon la définition anthropologique) que de l’asiatique. Mes concepteurs préféraient les courbes et les disproportions. Mon visage oblong (encadré de favoris noirs et accentué par d’épais sourcils) accueille le nez droit qui m’a valu le fameux surnom de Démon Tengu. Je garde depuis tout jeune de la longueur à mes cheveux couleur ébène, véritables électrons libres rebiquant sur les pointes. La calvitie fait son chemin. Cela dit, ce sont des cheveux blancs en moins. On se console comme on le peut. Mes yeux, tout aussi noirs que ma chevelure, sont plutôt arrondis et larges.

Tout est plus grand chez moi que le commun des mortels (je n'insinue rien).  Je me vante de pouvoir changer une ampoule sans assistance et je suis le sauveur des mamies dans les Conbinis. Bras à rallonge et jambes sans fin, je suis obligé de les croiser régulièrement par manque de place.
Histoire que je ne concurrence pas les phasmes, j'ai de larges épaules. Sûrement parce j'entretiens ma forme physique, malgré une avancée vers les âges les moins propices à l'exercice. Je continue le volley-ball, sans discontinuité depuis l’Université. Je suis, après tout, un grand spécialiste du contre des tirs adverses à hauteur du filet.
Je soigne beaucoup mon apparence pour atténuer mes quelques complexes. Un port distingué. Des gestes assurés et précis. Une voix grave et posée, au timbre clair, qu’on qualifie souvent de séduisante.
J'apprécie de pouvoir acheter des vêtements dans les boutiques de luxe, dont les normes de taille correspondent plus à ma carrure et à mon style. Tout le monde me connait sur la rue d'Omotesando.  Ma garde-robe renferme des costumes majoritairement européens, dans les tons foncés. Je les troque volontiers en été pour des chemises blanches, sans me départir des pantalons à pince. L’hiver sonne le retour des costards-cravate, le manteau fourré ou le blouson en cuir, les gants. Dans mon meuble à chaussures (de grande pointure) s’alternent des Richelieus, des bottes et des Derby cirées,  mais aussi des Senryou-geta. Ces dernières s’accordent avec les rares tenues traditionnelles que je possède, que je porte pour les grandes occasions ou les rencontres professionnelles. A savoir kimonos et hakama noirs à revers blancs.
Aujourd’hui, je porte  du noir et blanc, entre ma blouse de médecin et mon complet sombre.  Symbolique ying-yang outrancière pour philosophie de bazar sur la vie et la mort, le bien et le mal, le jour et la nuit. Je pince la peau du patient. Je lui adresse quelques mots, il me répond. Je n’entends pas ses dernières paroles. Je glisse l’aiguille sous l’épiderme et j’appuie sur le piston.



Dernière édition par Admin le Lun 9 Juil - 18:52, édité 37 fois
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MessageSujet: Re: TC Just Married : Kojiro Mizuki   TC Just Married : Kojiro Mizuki EmptyDim 2 Avr - 19:35






GÉNÉRALITÉS :
1. Nom : Mizuki
2. Prénom : Kojiro
3. Groupe sanguin : O-
4. Âge et Date de Naissance : 1 septembre 2059
5. Pays d’Origine : Japon
6. Travail : Médecin au centre pénitencier
7. Allergie : Crustacés
8. Piercings & tatouages : Aucun

PHYSIQUE :
9. Couleur de yeux et cheveux : Noir. Noir encore
10. Poids : ?
11. Partie(s) de son corps favorite(s) : Ses jambes
12. Partie(s) de son corps détestée(s) : Son nez
13. Atout séduction : Son sens du dialogue
14. Style vestimentaire :  Costumes de luxe.
15. Type de sous-vêtements : caleçons sobres
16. Principales expressions faciales : Colère, neutralité, ironie.
17. Gestuelle : Maîtrisée en plein travail ; désordonnée quand en colère
18. Type de voix : Assez grave, au rythme posé.
19. Photo qui lui ressemble : à quelques détails près (rajouter de l'âge et de la longueur d'appendice nasal. Et enlever des cheveux aussi...)
Spoiler:
20. Vêtement préféré : Son long manteau d'hiver qui lui tombe aux chevilles
21. Vêtement le plus ringard : Un noeud-papillon. Et on trouvait ça élégant, à une certaine époque ?
22. Photogénique ou pas : Pas du tout, n'aime pas être pris en photo de toute façon

MENTAL :
23. Plus grande qualité : Loyauté
24. Plus gros défaut : Emportement
25. Tocs et manies : Se laver les mains jusqu'à irritation après chaque "opération". Fumer
26. Phobie(s) : Les détonations
27. Conception du bonheur : Retrouver Tomoko à ses côtés
28. Secret inavouable : A mis du laxatif dans la brique de lait d'un camarade de classe qu'il haïssait particulièrement.
29. Ambitions/Rêve : Arrêter de fumer
30. Type d'humour : Humour noir, ironie, autodérision.
31. Convictions politiques : Pro-Incontestable convaincu.
32. Conception du mariage : Une agréable surprise
33. Sa bonne résolution de l'année : Ne pas rester plus de neuf heures au lit
34. Bordélique ou ordonné(e) : Ordonné sauf quand il perd patience.
35. La tache ménagère qu'il/elle déteste le plus : Poussière.
36. Gif qui représente son état d'esprit actuel :
Spoiler:

GOÛTS :
37. Plat préféré : California Sushi, garantis sans fruits de mer
38. Couleur préférée : Bleu foncé
39. Parfum de glace préféré : Thé vert d'Uji
40. Jour ou nuit : Nuit
41. Odeur préférée : la terre et le gazon, les jours de pluie
42. Saison préférée : Hiver
43. Fleur préférée : Orchidée
44. Chanson préférée : Skyfall / Adele
45. Citation préférée : "En atteignant le but, on a manqué tout le reste." (Proverbe japonais)
46. Chiffre préféré : 8
47. Sport préféré : Volley-Ball
48. Film préféré : M le Maudit de Fritz Lang
49. Boisson préférée : Thé vert d'Uji
50. Livre préféré : L'Autre Face de la lune : Écrits sur le Japon / Claude Lévi-Strauss
51. Objet fétiche / Porte bonheur : Un caillou tout bête ramassé sur le Mont Fuji, mais qui a une portée symbolique.
52. Élément favori (eau/feu/air/terre...) : Feu
53. Le prénom qu'il/elle donnerait à son enfant : Garçon : Hatori. Fille : Keiko.
54. Ses vacances de rêve : Grande Bretagne

VÉCU/QUOTIDIEN :
55. Pire souvenir : Sa mission aux Philippines.
56. Meilleur souvenir : Une balade au mont Fuji avec Tomoko, à son retour de San Francisco.
57. Premier baiser : La jolie Keiko, de l'équipe de Volley de la Fac.
58. Dernier baiser : Avec sa femme, quelques jours avant son décès.
59. Premier rapport sexuel : (voir premier baiser) : Les premières fois, c'est souvent décevant...
60. Dernier rapport sexuel :(voir dernier baiser) Intense et émouvant.  
61. Hygiène de vie : Stricte, tourne à l'obsession.
62. Enfance plutôt agréable ou stricte : Très agréable, sauf à l'école.
63. Rapports avec sa famille : Très forte, fusionnelle même.
64. Principal regret : Ne pas avoir été présent auprès de Tomoko, alors qu'il était sans cesse à l'étranger.
65. Son plus gros caprice : Réclamer à ses parents la chirurgie esthétique, alors qu'il n'avait que huit ans.
66. Scolarité : Excellente pour le travail scolaire; un peu ternie par son agressivité en dehors des cours.
67. Rapports avec son travail : Ambigu. L'accomplit avec professionnalisme ; accepte les valeurs qu'il véhicule. N'y prend aucun plaisir pour autant au moment M.
68. Le gage le plus honteux qu'il/elle a dû faire en soirée : Faire le tour du Campus en plein hiver, sur un pied, en tenue de sport... d'été.
69. Le pire conseil qu'on lui ai donné : Ecouter du Hard-Rockpera (de l'Opera version Hard-Rock, très à la mode en 2101).
70. Son animal de compagnie (s'il en a un) : N'en a jamais eu et n'est pas intéressé.
71. Un lourd secret sur son/sa conjoint(e) : Malade d'un cancer du poumon.
72. Les aliments récurrents qu'on peut trouver dans son frigo : Des briques de lait de soja, des légumes verts, de la viande fraîche.
73. Sa position préférée pour dormir : sur le dos.
74. Quelqu'un/Quelque chose qui lui manque actuellement :Sa femme Tomoko.

SI IL/ELLE POUVAIT... :
75. Changer de sexe : Non, pas vraiment tenté...
76. Intégrer l'une des classes de Poudlard : Serdaigle lui conviendrait parfaitement.
77. Choisir un(e) autre mari/femme sur JM : Je ne sais pas encore s'il va en avoir une nouvelle.
78. Être président : C'est tentant, ça...
79. Se transformer en l'animal qui lui ressemble le plus : Un espadon.
80. Être doté(e) d'un super pouvoir : Le contrôle des esprits
81. Tuer quelqu'un : Il tue pour raison professionnelles, par devoir. De là à choisir une personne en particulier...
82. Supprimer trois choses sur Terre : La guerre, la maladie, les crevettes.
83. Faire un vœu : Retourner dans le passé.
84. Avoir un enfant : Si c'était possible. N'a pas pu en avoir avec sa femme, ne sait pas s'il sera remarié un jour. Mais n'est-il pas trop vieux pour devenir père ?
85. Assister à une invasion de zombies : Intéressant ! Sauf s'ils veulent se venger de ceux qui les ont mis dans cet état... Fuyons ?
86. Poser nu(e) dans un magazine : ... Hein ??? Cela ne va pas, la tête ?
87. Se transformer en un objet : Celui qui a créé ce questionnaire devrait arrêter les psychotropes....

A-T-IL/ELLE DÉJÀ … ? :
88. Trompé quelqu'un : Jamais au grand jamais.
89. Été ivre mort(e) : Oui, et pas reluisant le matin...
90. Commis un crime : Oui, mais pour sauver des vies en retour.
91. Fait quelque chose de stupide pour gagner un pari : Oui, et c'était vraiment stupide...
92. Mangé ses crottes de nez : Beurk, non !!!
93. Été amoureux : Ooooh, oui.
94. Aidé une vieille dame à traverser la route : Oui, à plusieurs reprises.
95. Entamé un régime (+ réussi ledit régime) : Jamais eu besoin.
96. Chanté sous la douche : Oui, des airs d'opéra en général.
97. Pleuré devant un film : Non. Ce n'est que fiction.
98. Passé une nuit entière sur les écrans : Oui, pendant sa période dépressive, sa tablette était sa seule compagnie.
99. Fait une nuit blanche sans répercussions majeures sur sa santé : Régulièrement !
100. Renversé quelqu'un/quelque chose en voiture : Non, jamais. ‏" />
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